[1]
J’adore le riz, surtout depuis que j’ai un rice cooker qui me permet d’avoir un riz délicieux comme dans les restaurants chinois. Je m’en sert très régulièrement pour faire du riz thaï au jasmin, du riz au coco, et même du quinoa. Et puis j’ai découvert par l’intermédiaire de Mook les onigiri. Ces p’tites choses m’intriguaient fortement, et j’ai pu y goûter lors de notre dînette bento-girls du mois dernier. Et j’ai adoré ! C’est tout mignon, pratique à manger avec les doigts, et donc totalement adapté aux bentos.
Après quelques achats utiles je peux moi aussi me lancer dans mes premiers onigiri. Le riz traditionnel à utiliser pour les onigiri est le riz à sushi. Ce n’est pas celui que j’ai utilisé pour mon premier test, mais du riz thaï au jasmin que j’avais juste fait cuire en plus grande quantité pour notre déjeuner.
[2]
J’ai donc fait cuire mon riz dans mon rice cooker. J’ai donc bien rincé mon riz sous un filet d’eau froide jusqu’à ce que l’eau soit claire (cela prend au moins 2 minutes), puis j’ai fait cuire mon riz rincé dans 1,5 fois son volume en eau (2 verres de riz, 3 verres d’eau) pendant 20 minutes.
[3]
Après avoir utilisé la moitié du riz cuit pour notre déjeuner, j’ai mélangé au reste du riz 4 cuillères à soupe d’assaisonnement pour riz à sushi (un mélange de vinaigre de riz, de sucre et de sel). Ça peut se faire maison, mais comme j’avais acheté ce flacon, il fallait bien l’utiliser et c’est pas mauvais du tout.
[4]
Ensuite, tant que le riz est encore tiède on peut mouler les onigiri. Ça colle vite aux mains, je vous conseille d’avoir à côté un petit bol d’eau pour enlever les grains de riz qui collent aux mains, et rincer les moules entre deux onigiri.
[5]
Il faut donc remplir les moules, déposer le couvercle et presser le tout. Vient ensuite l’opération délicate du démoulage, si vous prenez votre temps à pousser l’onigiri il ne se décompose pas.
Vous pouvez aussi fourrer vos onigiri avec un peu de poisson (sardines à l’huile, thon ou saumon émietté, wazabi, etc), j’ai zappé cette étape pour une première.
[6]
Quand tous les onigiri sont prêt, il faut passer à l’option emballage dans les feuilles de nori. Attention à la découpe, les feuilles sont très fragiles. J’ai opté pour des bandes de nori pour entourer mes onigiri pour les protéger un peu et éviter qu’ils se cassent en miette dans mes prochains bentos. Les feuilles de nori, pourtant sèches au départ, collent parfaitement au riz en absorbant son humidité.
[7]
Ensuite, j’ai fait quelques petites déco en plus, avec des graines de sésame, j’ai emballé le tout dans du film plastique, et tout est parti directement au congélateur pour les futurs bentos de janvier.
Igor m’a clairement annoncé qu’il n’en mangera pas, le riz chaud ça passe, mais froid et entouré d’algues sûrement pas, mais pour moi ce sera parfait pour les bentos spécial shopping-pause-déjeuner spécial repérage avant les soldes … Au fait, je vous ai dit que j’ai craqué et acheté un nouveau bento ? A l’heure qu’il est il est en voyage entre le Japon et la France :-)
[8]
[9]
[10]