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Pendant mon grand week-end en Ardèche, j’ai découvert une région très gourmande. Entre les caillettes qui comme leur nom ne l’indique pas ne sont pas de petites cailles mais une spécialités charcutière à base de porc et de légumes verts, les myrtilles et les châtaignes sous toutes leurs formes, ainsi que les vins et pleins d’autres spécialités locales je me suis régalée. Sans m’en rendre compte, ma balance a affiché +1,5 kg le mardi matin … et vive les longueurs à la piscine pour éliminer tout ça !
Alors, pour continuer après la cousina [2], je vais vous parler des boissons ardéchoises, car cette région de la France produit de nombreux vins, autant rouges que blancs.
Le premier vin que j’ai goûté, c’est un IGP Viognier “vendanges d’octobre”, un vin blanc moelleux issus de raisins récoltés tardivement et dont les grains sont très sucrés et parfumés et qui donnent un délicieux vin aux arômes d’agrumes, très équilivré et qui s’accorde à merveille avec le foie gras, les fromags bleus ou les desserts au chocolat ou à la châtaigne. Moi je l’ai adoré en guise d’apéritif, et ce type de vin se trouve aux alentours de 10 euros la bouteille. En plus j’en ai une bouteille dans ma cave, mes parents qui sont partis en Ardèche l’été dernier m’en avaient ramené une bouteille, je sais que je vais me régaler à nouveau quand je vais l’ouvrir !!
Je ne connaissais pas le Viognier, qui est un cépage ancien du Nord de l’Ardèche et qui avait quasiment disparu à cause des maladies de la vigne. Aujourd’hui, l’Ardèche est le plus grand producteur de Viognier, proportionnellement à la taille du vignoble.
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Côté vins rouges, j’ai découvert un cépage que je ne connaissais pas non plus, le Chatus, un cépage ancestral qui produit un vin original et tanique. Il accompagne très bien les plats très “terroirs” et un peu gras, comme les cassoulets et les charcuteries locales, comme la caillette, et avec une tarte aux châtaignes et au jambon que j’ai dégustée là bas c’était l’accord parfait !
Sinon, j’ai adoré un cocktail local, le Castagnou. C’est un kir composé d’un vin blanc local, du Viognier le plus souvent, et d’une liqueur de châtaigne. Le dosage est 1/4 de liqueur de châtaigne pour 3/4 de vin blanc.
Comme tout cocktail, ce qui fait la différence, c’est l’utilisation de produits de qualité. On peut préparer le kir avec un sirop de châtaigne, mais la liqueur, plus parfumée et moins sucrée apporte pour moi la touche qui change tout. Comme j’avais ramené dans ma valise cette liqueur de châtaignes, j’ai proposé le week-end dernier en apéritif un kir (pétillant là) à la châtaigne et tous ceux qui ont gouté ont adoré !
Et si le Castagnou ne vous tente pas, vous pouvez sinon tester le myro un autre apéritif ardéchois qui met en valeur un autre fruit local, la myrtille : il s’agit d’un mélange composé d’une dose de crème de myrtille de l’Ardèche pour 7 doses de vin rosé local.
Allez prochaine étape de mon séjour en Ardèche, je vous parle d’une visite dans une châtaigneraie.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé
à consommer avec modération