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Road Trip en Islande, Jour 6 : les Fjords de l’Est



Pour cette nouvelle journée à la découverte de l’Islande, nous partons vers l’Est, et plus particulièrement vers les Fjords de l’Est. Au programme, 500 kilomètres à découvrir les fjords les uns après les autres. Nous n’avions prévu qu’une journée pour partir à leur découverte, et sincèrement c’est un peu juste. Il a plu toute la matinée donc nous avons avalé les kilomètres à découvrir les Fjords depuis la voiture (en faisant très souvent les pauses pour profiter des paysages) mais si le soleil aurait été présent, une deuxième journée nous aurait permis de les découvrir encore plus et de nous pauser un peu plus. Pareil, nous n’avons pas été jusqu’au bout du Borgarfjordur découvrir la colonie de Macareux, la journée était déjà bien avancée et nous avions assez roulé de la journée.

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Sinon, les Fjords de l’Est, c’est génial à découvrir, et c’est une zone beaucoup bien moins touristique. Voici notre p’tite vidéo pour vous donner une vue d’ensemble :

Lorsque nous avons quitté Hofn direction Djipivogur, nous avions juste sur notre droite des champs d’herbes bien humides, des lacs et l’Océan Atlantique en toile de fond.

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Et là nous avons vu des quantités de cygnes sauvages, c’était magique !

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Des moutons aussi, mais eux nous commençons à nous y habituer, ils nous suivent depuis le début des vacances !

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Entre mer et montagne, nous continuons notre route, direction Djúpivogur, un petit village situé dans le premier Fjord que nous découvrons, Berufjörður. À quelques kilomètres se trouve l’île de Papey, accessible en Ferry, paradis des Macareux. Petite leçon d’Islandais, tous les noms en « fjordur » à la fin, c’est des fjords, donc de gigantesques avancées d’eau dans les terres, qui ont façonné le paysage, avec la glace et la mer. Chaque Fjord est unique, chacun réserve des surprises lorsqu’on prend le temps de les découvrir et de les observer.

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On a l’impression d’être au bout du monde …

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Notre première pause de la journée a donc été à Djúpivogur. L’activité principale du village est tourné vers la mer, entre pèche et transformation du poisson, il y a “juste” 400 habitants dans ce petit village. Dans la grande maison rouge, ancien poste de Traite, il y a un café très sympa et un office de tourisme pour y trouver ce que vous pouvez avoir besoin pour approfondir les Fjords de l’Est, voir réserver un p’tit tour vers les Iles Papey pour y voir plein d’oiseaux. Il parait que la vue depuis le Ferry sur l’Ile est magnifique, mais nous n’avions pas le temps de faire cette sortie.

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En partant de Djúpivogur nous regardons sur la rive du Fjord ou il y a une exposition de 34 oeufs sculptés dans le granit, chacun pour une espère d’oiseaux présents en Islande.

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Nous continuons notre route par le Berufjörður, bien utilisé pour la pisciculture !

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Nous continuons notre route entre pluie, brouillard et éclaircies direction le Stöðvarfjörður, dont le village du même nom comporte un port, à l’abris du vent, et a peine 200 habitants.

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Autre petit moment magique, nous croisons un renne du Père Noël : l’Est de l’Islande est le seul endroit de l’île où vous pouvez apercevoir des troupeaux de rennes sauvages. Nous n’avons pas vu de troupeau mais un seul Renne. Il faut savoir qu’ils ont été importés de Norvège et de Laponie à la fin du 18ème siècle. A cette époque l’Islande était ravagée par la famine et les catastrophes naturelles. Les Islandais ont eu l’idée de devenir éleveurs de rennes comme les Sami en Laponie. Mais ce fut un échec et les rennes retournèrent à l’état sauvage.

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Nous arrivons maintenant dans le Faskrudfjordur. Dans le village, on trouve un cimetière de marins français, à flanc de colline. En fait, l’Islande a accueilli beaucoup de marins Bretons lors des campagnes de pêche à la morue, aux 19ème et 20ème siècle. Il y a eu énormément de naufrages, et 49 pêcheurs français et belges sont enterrés dans le cimetière, même si beaucoup plus n’ont pas eu de sépultures. Le village a donc conservé son côté très français, avec les nom des rues en Français et un petit musée dédié à ces marins Bretons.

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Nous reprenons notre route, direction le Reydarfjordur. Ce ne sera pas notre fjord préféré, avec son énorme fonderie d’aluminium qui gâche le paysage.

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On bifurque donc vers le Mjoifjordur, le plus beau et de plus difficile d’accès de tous les fjords de l’Est. La route qui nous permet d’acceder au fjord est vraiment en mauvais état, pleine de lacets, de cols, non bitumée, en graviers. Le 4×4 est fortement conseillé, on a croisé sur notre route une voiture en panne classique qui n’aurait jamais du s’y aventurer !

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Ca monte, ça descend, la route est étroite, concentration maximum (cette route est fermée l’hiver). Mais le spectacle est mémorable : des cascades, un fjord en entier s’offre à nous, et nous allons jusqu’à la pointe. On y découvre un bateau échoué, totalement rouillé et quelques habitations au loin.

On prend le temps de le découvrir, on s’abrite comme on peut du vent derrière la voiture pour manger nos sandwichs dans le plus bel et plus sauvage endroit d’Islande. Nous nous demandons comment font ceux qui vivent là, 35 personnes environ, pour survivre à l’hostilité du climat et du relief !

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Nous quittons ce Fjord a regret et poursuivons notre route, direction Seydisfjordur. Le fjord est moins spectaculaire mais le village coloré, sympathique et accueillant. Le fjord est si encaissé que les habitants de Seydisfjordur ne voient le soleil que 3 mois par an. Nous découvrons d’abord les chutes d’eau de Gufufoss. Si vous avez vu le film La vie rêvée de Walter Mitty” vous êtes en plein dans les paysages qui ont servi de décor naturel au film (la descente en skate !!).

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Nous prenons le temps de nous promener dans le village, très agréable et coloré puis partons direction le Borgarfjordur, plus au nord pour espérer y voir des macareux. Sauf que la route n’est pas de super qualité, la journée a avancé trop vite et nous avons déjà 500 km de route dans la journée, alors nous partons sagement vers Egilsstadir, la plus grande ville du coin, celle ou nous avons réservé un hébergement pour la nuit.

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Nous logeons dans une Guesthouse, du réseau vacances à la ferme en Islande, du nom de Skipalækur [1]et qui est située à Lagarfljót, à moins de 3 km d’Egilsstadir. En bordure du lac, la vue est superbe ! Côté confort, comme toujours en Islande nous avons fait notre choix : une chambre pour 3 personnes coûte 160 euros par personne et par nuit en été (petits déjeuners inclus, salle de bain à partager), plus de 200 euros pour la salle de bain privative. Vous avez été plusieurs à me dire sur les précédents articles que côté confort c’est pas top, mais pour la différence de prix sur un séjour de 15 jours nous avons opté pour les salles de bain à partager. Ce n’est pas si terrible que ça, les gens sont respectueux les uns des autres, durant tout notre séjour tout était propre et personne n’abuse non plus sur le temps passé dedans !

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Pour le dîner, nous avons opté pour un restaurant, Café Nielsen, qui était bien noté sur les sites d’avis de restaurants et qui est sur Egilsstadir. Comme souvent, les restaurants sont pris d’assaut dès 18 h 00 et quand on arrive vers 19 h 30, tout est complet. On a pu attendre sur place quelques minutes avant qu’une table se libère, nous n’avons quasiment jamais réservé pendant nos séjours en Islande, car c’est toujours difficile de savoir vers quelle heure nous serons sur place et si nous avons envie d’un restaurant ou d’un autre.

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En tout cas, ce restaurant était très agréable, avec sa déco chaleureuse façon chalet. Côté budget il y en a pour tout le monde. De 2.150 couronnes (15 euros) les plats de type fastfood (nachos poulet fromage, hamburger) à 7.200 couronnes (50 euros) si vous voulez tester le renne sauvage !

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Pour nous réchauffer nous avons opté en entrée pour les délicieuses soupes maison, accompagnées de pain maison et de pesto (7 euros).

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P’tit bonhomme et son père ont opté pour du poisson (saumon & cabillaud au beurre et citron), accompagnés de purée de patate douce. Les assiettes étaient copieuses et délicieuses. Le plat de cabillaud était à 20 euros, moins pour le saumon en formule enfant.

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Moi j’ai testé l’agneau d’Islande, en sauce aux champignons (35 euros). Je me suis régalée, mon filet était fondant, pas trop cuit, la viande très tendre et parfumée. Un régal ! Nous avons zappé les desserts et sommes repartis à notre Guesthouse, ravis de notre belle journée dans les Fjords de l’Est.