Road-Trip en Islande : le nord [jour 10]

Nous partons toujours plus au Nord pour cette nouvelle journée à la découverte de l’Islande. Au programme, un peu plus de 300 kilomètres pour quitter Reykjalid et rejoindre Varmahlid, en explorant l’autre rive de l’Eyiafjördur, un fjord qui fait un peu plus de 90 km de long et qui abrite près de 15.000 habitants, avec la ville d’Akureyri, deuxième d’Islande .

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Nous n’avons aucune difficulté à nous garer dans la deuxième ville d’Islande, et nous optons pour un parking proche de l’Eglise qui a une position assez centrale dans la ville. D’ailleurs pour une deuxième ville, elle est toute petite :-) un port, une église, un centre culturel “Hof” et une “grande” rue commerçante.

Mais ce qui nous a encore marqué, c’est le climat. Nous sommes à 50 kilomètres du Cercle Polaire, mais le temps est dégagé, le ciel bleu et le soleil nous ferait presque croire qu’il fait chaud. En fait, Akureyri est l’endroit le moins arrosé d’Islande car la ville est protégée à la fin d’un long fjord entouré de hautes montagnes. Le climat connaît de plus grandes variations de température (des étés plus chauds, des hivers plus froids) que dans beaucoup d’autres parties habitées de l’Islande, cependant les montagnes protègent la ville des vents forts.

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Le Centre Culturel mérite vraiment de s’y attarder, il y avait une expo photo que nous avons adoré l’été dernier.

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Nous avons ensuite profité d’une p’tite promenade dans la rue principale, très sympa, avec quelques boutiques.

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La vitrine de la boulangerie nous a donné des envies de bon pain pour nos sandwichs du midi, cela change du pain de mie horrible du supermarché. Le pain au muesli était extra ! On a testé aussi les grosses brioches recouvertes d’un glaçage au caramel et au chocolat. Ce sont des sortes de brioches Suédoises à la cannelle, mais on a regretté le glaçage qui apporte un côté trop sucré à l’ensemble. Mais bon il fallait goûter :-). Si vous passez par là ne la loupez pas cette boulangerie ! Il n’y a qu’une dans la rue.

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Nous avons passé ensuite pas mal de temps dans l’énorme librairie qui fait l’angle de la rue commerçante. Je n’ai pas le nom, mais il y en a qu’une, comme pour la boulangerie, facile à trouver. Hyper agréable avec ses grandes fenêtres, son café à l’intérieur et son choix de livres. J’ai pu y trouver des livres de cuisine Islandaise mais également les livres en Français pour les enfants, dont un que mon fils adore sur l’histoire d’un petit macareu sauvé par des enfants.

Il y a également plein de p’tites choses en artisanat local bien sympa, c’est la plus jolie boutique de souvenirs et autres curiosités à ramener d’Islande que j’ai trouvé.

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Nous avons ensuite repris notre route, direction Tröllaskagi, qui signifie « la péninsule du troll », située entre le Skagafjörður à l’ouest et l’Eyjafjörður à l’est. Cette région est très montagneuse, avec des sommets de plus de mille mètres d’altitude et des glaciers. Sur les rives du Fjord on trouve quelques villages de pêcheurs, dont certains accessibles par des tunnels.

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Petite pause aux alentours de Dalvik, la vue est toujours aussi belle, on ne s’en lasse pas ! On a même lâché les bonnets et manteaux le top.

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Nous prenons ensuite le tunnel qui nous permet de rejoindre Dalvik à Ólafsfjörður. Ce tunnel fait presque 3,5 km, est a été ouvert en mars 1991 et permet de ne plus isoler certaines villes du Nord du Fjord. A Ólafsfjörður, il n’y a pas beaucoup d’habitants. La ville est centrée autour du port, il y a plusieurs usines de transformation et de vente de poissons avec de gros bateaux usines qui viennent ici.

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Deuxième tunnel et nous arrivons ensuite à Siglufjörður. Il y a ici a peine plus de 1.200 habitants. Cette ville a longtemps vécu de l’industrie du hareng, c’était même le port principal du pays. Ce sont les norvégiens qui sont venus les premiers ici et qui ont aidé la ville à se développer. Il y avait dans les années 50 plus de 3.000 habitants. Le hareng était très présent en mer et toute l’industrie autour s’est développé : la pêche mais également la conserverie, les salaisons, l’expéditions et la vente à l’international, principalement vers les pays scandinaves et l’URSS.

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Malheureusement, la sur-pêche de harengs était bien présente … les stocks en mer diminuent, et dans les années 60 les conserveries ferment les unes après les autres et les gens partent.  Il en reste un superbe Musée de l’Ère du Hareng à Siglufjörður qu’il faut impérativement visiter. Tout est reconstruit comme à l’époque, autour de trois grands hangars qui ont chacun un thème.

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Le premier est le port, il a été construit autours de bateaux sur lesquels on peut monter dessus. On  y retrouve tout l’équipement de pêche, les vestiaires des pêcheurs et des photos d’archives.

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Dans le deuxième hangar, c’est une reconstitution de la chaîne de salaison. J’ai adoré me promener dans le hangar pour y découvrir tous les détails du travail de l’époque. Si besoin il y a des textes d’explication en Français disponibles à l’accueil.

Le musée est ouvert en été (juin, tous les jours de 13 à 17 h, juillet-août de 10 h à 18 h, du 20 août au 15 septembre de 13 h à 17 h. Le reste de l’année c’est sur rendez-vous et l’entrée coûte environ 8 euros par personne, gratuit pour les enfants.

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S’il vous reste un peu de temps avant de repartir, passez faire un tour par les deux bâtiments colorés sur le port. Le premier, Hannes Boy, est un restaurant ou l’on mange bien (privilégier les soupes et poissons locaux), le deuxième Kaffi Raudka est parfait pour y boire un verre et y déguster des harengs (ben oui il faut faire local !).

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On a ensuite repris la route, en passant par Hofsos et ses superbes colonnes de basaltes qui longent la côte. Si vous avez un peu de temps, faites une pause à la piscine (chauffée) municipale qui a une vue superbe sur le Fjord.

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Sinon, rouler sur un chemin de terre à 25 minutes de Sauðárkrkókur, direction le Nord …. au programme un GPS qui nous demande de faire demi tour, une “route” pleine de bosses et de trous et au final une petite merveille : deux bassins chauffés naturels, faits de pierres de granit.

Un tuyau d’arrosage qui sert de douche, un “paravent” de vestiaire et un moment magique à l’Islandaise. Sur les deux bassins l’un était vraiment trop chaud (plus de 40°, l’autre bien plus agréable. Attention par contre, ça glisse quand on y rentre !

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La journée avance bien vite, nous prévoyons une p’tite pause à Glaumbaer, une ferme en tourbe transformée en éco-musée. La vue sur la vallée de Varmahlid est superbe.

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Nous continuons la route sur quelques kilomètres pour accéder à notre hébergement du jour, Steinsstaðir, qui est une ancienne école avec son internat transformé en maison d’hôtes. Il y a 23 chambres à l’intérieur. Nous étions dans le bâtiment principal et ce jour là trop la classe nous avons été surclassés dans une chambre avec salle de bain !! Youpi :-)

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Tout était très bien entretenu, propre, la chambre confortable. Il y avait même une piscine, chauffée, des terrains de sport et un p’tit déjeuner très sympa. Le seul “soucis” était qu’il n’y avait pas de salle à disposition pour manger, ni de restaurants dans les environs. Nous avons du reprendre la route jusqu’à Varmahlid pour y tester LE restaurant du coin, celui qui est le point de vie de la ville, la cafetarias de la station services :-).

Je me moque mais sincèrement, les cafétérias des stations sont vraiment le bon plan pour manger chaud et pas cher en Islande. Equilibré pas toujours mais chaud c’est déjà ça. Là pour 8 euros par personne il y avait un salad-bar, un plat chaud (poulet ou nuggets avec des frites ou des petits pois carottes) et même une soupe, d’une couleur pas très engageante, mais très bonne.

Demain on continue vers l’Ouest, ce sera notre prochaine étape !


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