Pommes de terre rôties de Yotam Ottolenghi

Pommes de terre rôties Yotam Ottolenghi
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Cette semaine je vous ai parlé du livre Flavour de Yotam Ottolenghi que j’adore. Toutes les recettes me font envie en découvrant le livre, et un week-end en regardant si je pouvais tester une recette pour le déjeuner du lendemain avec les produits que j’avais dans mes placards je suis tombée sur les pommes de terre rôties. Bingo mon accompagnement pour un rôti de magret de canard était tout trouvé ! 

Des pommes de terres cuites au four et parfumées avec de l’ail et de la harissa puis servies avec une sauce au Tahin (purée de sésame) sucrée salée, le tout saupoudré de sésame noir et blanc et de ciboulette. J’ai suivi la recette à la lettre pour espérer obtenir le même résultat que sur la photo du livre, et cette recette reste très simple et totalement accessible. 

Je doutais qu’elle puisse plaire à ma p’tite famille en entier, et au moment de verser la sauce sur le plat, p’tit bonhomme est apparu dans ma cuisine. Je lui ai dit “ne t’inquiète pas, je te laisse une partie des pommes de terre sans sauce” et j’ai eu droit à un “mais j’en veux moi aussi de la sauce”. Ravie de voir que même s’il rechigne à manger trois feuilles de salade ou des tomates cerises, il avait envie de savourer ce plat avec tous les composants de la recette

Gros succès à table, c’est surprenant, c’est épicé mais non pimenté (j’ai baissé la quantité de harissa de la recette), crémeux et chaud, bref gros coup de coeur. Je vais continuer mes découvertes au fil des pages du livre avec grand plaisir !


Quels ingrédients pour cette recette ?

Tahin : c’est de la purée de sésame blanc. Je l’achète en pot en épicerie orientale ou bien en épicerie bio. Je conserve pendant des mois le bocal ouvert, dans un placard, la tête du bocal vers le bas (l’huile remonte, c’est plus facile à mélanger je trouve ensuite). Je l’utilise également pour les houmous et autres tartinades apéro. 

Graines de sésame : la recette demande un mélange de graines de sésame blanches et noires. Je n’achète pas de sésame blanc, mais du sésame torréfié, qui est plus goûteux et cela m’évite d’avoir à le faire. Je l’achète en épicerie bio. Pour le sésame noir, moins commun, je le trouve en épicerie asiatique il est pas mal utilisé dans les recettes japonaises. J’aime bien le contraste des couleurs apportées en mélangeant les deux sésames. 

Sauce soja : j’opte pour la très classique sauce soja japonaise Kikkoman, ou sa version moins salée avec le bouchon vert selon ce que je trouve, en épicerie asiatique ou en supermarché. C’est ma sauce basique pour toutes les recettes ou j’en ai besoin, mais il m’arrive aussi d’utiliser de la sauce plus premium, en touche finale sur certaines recettes, là j’utilise la sauce Coréenne plus complexe.

Vinaigre de riz : dans son livre Yotam conseille d’utiliser du vinaigre de riz. Je n’en avais pas dans mes placards, alors je l’ai remplacé par du Balsamique blanc légèrement sucré. Vous pouvez le remplacer sinon par du vinaigre de cidre. 

Mirin : Yotam conseille d’utiliser du Mirin ou du sirop d’érable dans la sauce. Ayant les deux à la maison, j’ai privilégié le premier qui est sucré mais légèrement acidulé, je n’avais pas envie que ma sauce soit trop douce. Je l’achète en grande bouteille en épicerie asiatique, il est parfait pour toutes mes recettes japonaises et mes woks de légumes et de nouilles sautées. 

Harissa : ce n’est pas un produit que l’on consomme souvent à la maison, mais j’en ai toujours un pot ou un tube dans le frigo dans ma boîte à condiments. Cela se garde une éternité (ne soyez pas choqué, mon pot est ouvert depuis un an !), et si on utilise une cuillère propre qui n’a pas touché un autre aliment pour en prendre à chaque fois ça se conserve très longtemps sans bouger. J’aime bien celle de Marius, trouvée au rayon épicerie fine de mon supermarché, elle n’est pas trop piquante je l’adore.  


La recette des pommes de terres rôties
de Yotam Ottolenghi


Quels accompagnements proposer ?

Ces pommes de terre rôties étaient parfaites pour notre déjeuner dominical avec un rôti de magret de canard cuit au four. C’est tout simplement deux magrets de canards collés côté chair et ficelés, puis cuits au four à 190° pendant 30 minutes en les retournant à mi-cuisson, dans un plat recouvert de papier sulfurisé pour éviter les projections. 

Je le tranche après cuisson, et il est parfait comme on l’aime : saignant à coeur pour les tranches du milieu, à point pour les extrémités. 

J’ai ajouté un peu de salade verte et une vinaigrette à la tomate pour en faire un repas savoureux. Pour ma vinaigrette je mélange autant d’huile d’olive extra vierge que de vinaigre balsamique dans un bocal, je rajoute de la fleur de sel, du poivre et des herbes ciselées ainsi qu’une tomate pelée, sans les graines et coupée en petits dés. Ca apporte une p’tite saveur que j’adore sur une salade verte.

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