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Comment sublimer des noix de Saint-Jacques ?



Ma p’tite astuce pour sublimer les noix de Saint-Jacques

Je sais qu’on arrive à la fin de la saison de pêche des noix de Saint-Jacques, mais j’en ai fait encore une belle cure cette année avec mon abonnement Poiscaille.

Il faudra maintenant attendre l’automne prochain, sauf si vous avez été plus prévoyants, comme moi, avec encore quelques noix dans le congélateur. 

Je voulais juste revenir aujourd’hui sur une recette qui sublime les noix de Saint-Jacques à la perfection. Je l’ai publiée il y a quelques semaines : Carpaccio de Saint-Jacques Kalamansi et pistaches [1].


Osez, découvrez, vous ne risquez rien !

J’avoue j’ai été déçue de voir si peu de réactions sur les réseaux sociaux suite à la publication de cette recette qui est tout simplement parfaite. Chaque fois que je la refais à la maison, tout le monde me dit que c’est extra. 

J’espère qu’à force de voir mes recettes vous vous challengez un peu pour étendre votre champs des possibles en cuisine. C’est sur que c’est plus facile d’acheter des coquilles Saint-Jacques au rayon surgelé, mais les fraiches sont vraiment délicieuses ! 

Les ouvrir n’est pas très compliqué, la première fois c’est vrai on tatonne et puis on y arrive. Sinon vous pouvez toujours le demander à votre poissonnier, il le fera avec plaisir ! 

Le secret de cette recette, c’est tout simplement la qualité des produits utilisés. Les coquillages ultra frais sont vraiment indispensables, mais également les petites touches aromatiques disposées dessus. 

J’aime avoir dans ma cuisine des huiles, vinaigres et épices de qualité qui subliment comme ça les recettes. C’est vrai que ce sont des produits plus cher que ceux que l’on trouve en supermarché, mais on ne les utilise pas tous les jours et comme ils sont très parfumés une petite touche suffit. 

Par exemple, pour l’huile d’olive j’en ai au moins deux bouteilles différentes dans ma cuisine. Je n’ai aucun intérêt à cuisiner mes légumes poêlés avec une huile plus typée, je préfère une huile basique et j’utilise une huile de plus grande qualité pour un filet sur un poisson après cuisson, sur des légumes justes cuits, en touche finale sur un plat. 

C’est pareil pour les vinaigres, mes vinaigres d’agrumes sont réservés à des usages plus restreints, comme mes coquilles Saint-Jacques, un carpaccio de poisson, une salade un peu élaborée. 

Les huiles et vinaigres se conservent bien, tant qu’ils sont à l’abris de la lumière et des variations de températures. Les vinaigres à la pulpe de fruits se conservent au réfrigérateur. 

Côté épices, j’aime jouer avec les poivres également. Rien qu’un poivre vert, un poivre noir et un poivre blanc ils sont tous les trois très différents. J’aime bien faire mes propres mélanges de poivres et de baies et utiliser mon moulin. Sincèrement, je n’achète plus de poudre de poivre quand on a pris goût aux subtilités des poivres du monde. 

Pour cette recette, mon trio est composé :

La dernière touche parfumée que j’apporte à cette recette, c’est la fraicheur des herbes du jardin. J’adore ciseler finement ma ciboule qui pousse toujours et qui a plus de peps que la ciboulette, et j’aime ajouter également selon ce qui pousse dans le jardin de jeunes pousses de roquette ou des fleurs de ciboulette.

Avec quelques grains de fleurs de sel, mes p’tites Saint-Jacques font toujours sensation. C’est un plat que j’ai décliné plusieurs fois depuis l’hiver, aussi bien en plat avec des pâtes fraiches au citron, en entrée ou même en format apéro tapas, dans de petites assiettes de dégustation.