Coco de Paimpol à la tomate

J’ai découvert le Coco de Paimpol lorsque nous avons été passé nos vacances en Bretagne il y a maintenant 2 ans, si je ne me trompe pas. C’était la pleine période des récoltes et j’en avais ramené dans nos valises, en grande quantité, car le Coco de Paimpol écossé peut se conserver ensuite pendant 1 an au congélateur.

J’avais appris pas mal de choses sur ce légume, comme par exemple que c’était le premier haricot à obtenir une AOC en France en 1998 et qu’il est commercialisé par Prince de Bretagne avec 8.000 tonnes par an. La cueillette du Coco de Paimpol, est appelée
« plumage » (l’action qui consiste à séparer les gousses de la tige et des feuilles) et se fait intégralement à la main, dans le respect d’une tradition et d’un savoir-faire légendaire.

Pour sa cuisson, comme c’est un haricot frais, on se passe de le faire tremper. Il suffit de le faire cuire pendant 40 minutes dans de l’eau parfumée avec quelques aromates. J’ai eu envie de l’accompagner de tomates, on est en été, c’était parfait pour accompagner une viande grillée au BBQ.

Ingrédients (pour 8 personnes)
1 kg de coco de Paimpol à écosser
6 tomates
1 piment doux
1 oignon
quelques tiges de persil
2 cubes de bouillon de volaille
3 cuillères à soupe d’huile d’olive
Sel, poivre

1. Écosser les haricots pour obtenir environ 500 g de haricots. Les rincer à l’eau.

2. Verser les haricots dans une cocotte en fonte, recouvrir d’eau. Ajouter deux tomates coupées en 4, le piment, le persil et les cubes de bouillon de volaille.

3. Faire cuire les haricots dans l’eau pendant 40 minutes. Les égoutter.

4. Couper le 4 tomates restantes en dés, peler et hacher l’oignon.

5. Faire chauffer l’huile dans la cocotte vide, et y faire revenir l’oignon haché et les dés de tomates pendant 5 minutes. Ajouter les coco de Paimpol, mélanger. Poursuivre la cuisson 5 minutes, puis goûter pour assaisonner en sel et poivre. Vous pouvez aussi ajouter une pincée de piment d’Espelette et un peu de persil ciselé après cuisson, juste avant de les servir.

9 réponses
  1. Lauriane
    Lauriane dit :

    C’est une légumineuse que je fais souvent aussi avec des côtes d’agneau notamment.
    Et je confirme, on peut le congeler et le conserver 1 an. J’en ai préparé quelques sacs cet été pour profiter de haricot frais cet hiver.

    Répondre
  2. Lou de M
    Lou de M dit :

    C’est très drôle parce qu’autant j’en ai mangé des kilos étant gamine, autant je ne les ai jamais mangé à la tomate alors que ça m’a l’air délicieux. Je vais rectifier ça tout de suite.

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  3. Vovone
    Vovone dit :

    Ahhhh j’adore les cocos !!!
    Ce devait être excellent avec les tomates !!!!
    Merci pour les infos, toujours un plaisir d’apprendre en plus de la recette !!!!

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  4. Tankya
    Tankya dit :

    Sympa, ta recette.

    Ici au Cameroun, cette facon d’accomoder les haricots secs, on appelle ca le “DJAZZ”.
    Ne m’en demande pas l’origine, je ne sais pas. C’est le nom de la rue, on va dire.
    Et généralement on mange ce “djazz” avec des beignets (de farine, de manioc ou à la banane) et de la bouillie (de mais ou de mil) bien sucrée!

    @Tankya merci pour l’info. J’avais découvert la bouillie sucrée de mil au Sénégal j’avais bien aimé

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  5. yvon peron
    yvon peron dit :

    un conseil digestif: laisser les cocos de Paimpol dans l’eau froide une nuit.
    Les écumer: les faire bouillir en enlevant le plus de mousse possible.

    @ merci pour l’info

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