A la découverte de la Transhumance dans le Béarn

Vous savez ce que c’est vous la transhumance ? Et bien moi, même si je connaissais le mot, je ne savais pas du tout ce qu’il y avait derrière.

Une journée dans la Vallée d’Ossau

Alors, en fin de semaine dernière, j’ai pu vivre une expérience de folie à l’occasion des Rencontres Made In Viande organisée par la filière  française Elevage et Viande.

Je suis partie dans le Béarn, à 40 kilomètres au Sud de Pau, dans la Vallée d’Ossau pour rencontrer Julien Médevielle, éleveur de vaches Blonde d’Aquitaine.

Quand on quitte Pau et qu’on se retrouve au milieu de cette jolie vallée, on se dit déjà qu’il a la chance de travailler dans un environnement pareil.


Le travail d’éleveur Bovin


Il était en pleine préparation de son troupeau pour la Transhumance vers les hauts plateaux des Pyrénées et j’ai pu découvrir cette période phare dans la vie d’un élevage Bovin.

Julien Médevielle est un éleveur de vaches Label Rouge, il a a coeur de bien élever son troupeau pour nous proposer une viande de qualité. Il est passionné par son travail, il a repris l’exploitation familiale après avoir travaillé pendant 10 ans comme technicien agricole pour bien se former à la gestion d’un élevage.

Le travail d’éleveur est un métier difficile, il a a coeur de veiller sur son troupeau de 55 vaches. Il faut savoir que les élevages herbivores français sont des élevages à taille humaine, ils comptent en moyenne 60 vaches ou 80 brebis par exploitations. Et le bien-être animal est primordial !

La période de préparation de la transhumance est assez stressante pour un éleveur. Il doit faire des groupes homogènes avec 2/3 de vaches qui vont mener le troupeau sur le chemin jusqu’aux estives, et 1/3 de jeunes bovins qui vont suivre.

Si le groupe n’est pas homogène, le trajet sera plus compliqué car les jeunes ont besoin de la sagesse des plus anciennes qui leur servent de guide. Il balise le chemin avec des cordes pour qu’elles restent bien sur le dessus sans partir vers des près ou se blesser sur une fossé en bord de route.


La Transhumance

Mais c’est quoi la transhumance ? Comme je vous l’ai dit, la transhumance était quelque chose de totalement abstrait pour moi avant ma visite.

Elle se pratique dans les massifs montagneux depuis des siècles. L’hiver, les troupeaux sont dans les terres proches de la ferme, et rentrent dans les étables au chaud. Quand vient le printemps le troupeau prend la direction des montagnes, pour profiter des hauts pâturages, et aller chercher de l’herbe fraiche.

Dans les montagnes, il fait plus frais et plus humide que dans la vallée, toutes les conditions sont réunies pour le bien-être des animaux qui ont de l’espace, du calme et une nourriture de qualité fraiche et abondante.

Ils ne sont pas abandonnés à leur sort. Les pâturages sont clos pour éviter que les animaux se perdent ou se blaissent, et l’éleveur suit son troupeau pour s’assurer de sa santé, de sa bonne alimentation et de son bien-être.

Cette migration ne permet pas juste de nourrir les animaux, elle a un impact positif sur tout l’écosystème de la vallée. En effet, dans les hautes prairies, les vaches permettent de fertiliser les sols de façon naturelle, d’entretenir les prairies (ce sont des tondeuses naturelles !) tout en tassant les sols.

Sans les vaches les paysages seraient totalement différents et bien moins entretenus. On évite ainsi les incendies, les sols sont plus stables pour limiter les risques d’avalanches en hiver et tout le monde profite de cet échange.

Pendant ce temps, les terres situées sur les exploitations se régénèrent, l’herbe pousse facilement, elle est coupée et séchée pour en faire du foin pour nourrir les vaches l’hiver pour essayer d’être le plus autosuffisant possible.


Mieux manger

Toujours en quête du mieux manger, je trouve ça super chouette de découvrir en France comment les animaux sont élevés, dans le respect aussi bien de l’animal que de la biodiversité et des traditions.
J’ai adoré découvrir le métier d’un éleveur, qui est là pour bien élever son troupeau dans l’objectif de nous produire une alimentation de qualité, avec de la bonne viande à mettre dans nos assiettes.

Je suis flexitarienne, je privilégie une alimentation de qualité avec des produits de saison et des produits locaux, et manger de la viande en fait parti, vous pouvez d’ailleurs retrouver toutes mes recettes sur mon index “viande“.

J’ai toujours privilégié la qualité à la quantité, et quand je vois comme aujourd’hui le travail qu’il y a derrière, je me rends compte que mes valeurs et mes choix sont porteurs de bon sens et que je suis fière de privilégier une alimentation variée en privilégiant les produits de saison, locaux et labelissés .

Si vous aussi vous voulez en savoir plus sur la viande, à l’occasion des Rencontres MADE in VIANDE, du 10 au 17 mai 2023, vous pouvez vous aussi profiter de visites, de découvertes, d’échanges avec les hommes et les femmes de la filière élevage et viande qui vous ouvrent leurs portes partout en France.

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