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[Japonaiseries] Le Saké Français Wazake

Vous avez déjà goûté du Saké Japonais ? Je ne vous parle pas du Saké Chinois qui est servi dans les restaurants en fin de repas, que l’on appelle également Meiguilujiu, et qui est une liqueur de riz traditionnellement parfumée à la rose, mais la version qu’on trouve en France n’a pas grand intérêt. 

Je voudrais plutôt vous parler du Saké Japonais, ou Nihonshu, qui est un alcool issus de la fermentation du riz, pour en faire une sorte de vin, une boisson qui tire en 12 et 17° d’alcool. 

Lors de mon séjour au Japon j’ai pu découvrir et visiter trois brasseries de Saké, et déguster également. C’est assez troublant lors des premières dégustations car cela n’a rien à voir avec ce que l’on connait, c’est doux, léger et subtil. Comme la gastronomie Japonaise d’ailleurs. 

Pour fabriquer du Saké, il faut trois ingrédients : du riz, de l’eau et du koji, un petit champignon qui va permettre la fermentation. Il y a deux fermentations, d’abord l’amidon du riz qui va se transformer en sucre, puis en alcool. Il faut beaucoup d’eau pure, pour brasser le Saké pendant toute sa période de fermentation. 

J’ai même pu brasser du Saké, d’abord juste pour la photo lors d’une visite d’un brasseur, puis ensuite en vrai (avec toutes les protections !!) et j’ai adoré cette découverte.

Et savez-vous maintenant que l’on produit du Saké hors du Japon ? Wakaze par exemple est installé en région Parisienne et s’est lancé dans la fabrication de Saké Français, en utilisant des produits locaux tout en respectant les traditions japonaises de fabrication. 

Forcément, cela m’a donné envie de découvrir. Alors avant de déménager j’ai passé une p’tite commande d’une box découverte contenant trois sakés :

  • The Classic, un saké léger et plutôt sec. On l’a servi en apéritif avec des rillettes de saumon, des blinis, et c’était une belle découverte. Il est léger en bouche, plutôt sec que sucré, idéal pour un apéritif d’été. 
  • Yuzu, un saké parfumé au Yuzu et à la menthe. C’est subtil et peu sucré, rien à voir avec le yuzushu japonais. Egalement parfait à l’heure de l’apéro avec des brochettes de crevettes snackées à la plancha. 
  • Nigori, un saké trouble, cotonneux, légèrement sucré. C’est le dernier que j’ai ouvert, il est encore plus riche en aromes, j’aime sa douceur et sa particularité, c’est mon préféré. Je l’adore avec des sushis, mais également comme ça sans rien d’autre pour savourer ses aromes.

Côté livraison ça a été très rapide, mais il faut savoir que les Sakés doivent être conservés au réfrigérateur après réception, en gardant les bouteilles debout, pour leur conserver tous leurs arômes. Les Sakés sont pasteurisés et doivent être consommés deux mois après l’achat. 

En tout cas j’ai adoré la découverte, tous ceux à qui je les ai partagé également, et je vais très vite en recommander pour accompagner nos prochains apéritifs et repas japonais. J’ai bien envie de tester le Botanic aux notes de verveine et le Sakura Saké aux fleurs de cerisiers quand ce sera la saison ou l’Umeshu qui est lancé via un financement participatif (je l’ai loupé, zut !) et qui j’espère sera bientôt commercialisé sur Wazake.

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